Chroniques culture - Odile Cougoule

  La violence des sentiments    Lorsqu’on connait les orientations esthétiques et artistiques du festival June évent et les caractéristiques de la création chorégraphique tunisienne voir le nom de Nejib Khalfallah dans la programmation provoque un certain étonnement. Non pas que cet artiste n’ait pas sa place dans un festival de danse contemporaine mais plutôt à cause du décalage important qui risque d’exister entre sa proposition et les e ssais chorégraphiques qui vont être donnés pendant un mois.   June évent fait partie intégrante de la programmation du CDCN - Atelier de Paris dont les objectifs sont d’aller chercher et d’accompagner des artistes aux projets « personnels », souvent audacieux (que l’on aime ou pas) et dont le travail relève principalement de la performance. La création chorégraphique tunisienne affiche elle aussi certains critères mais bien différents comme :   la force du groupe dans l’écriture, le recours à l’énergie et

Météore - Un homme, une femme, une échelle double... De quoi jouer à se faire peur. Monter, descendre, appréhender le vide et la hauteur mais aussi se réfugier entre ses pattes,  L'échelle est tout à la fois le lieu de la prise de risque et le lieu du replis face au danger. Mathilde et Frédéric Arsenault - L'échelle, Mathilde et Frédéric Arsenault s'y attaque comme on attaque un sommet, bien préparés, avec tranquillité, pieds et mains attentifs à rester dans la réalité de l'instant.  Jouer avec le danger oui, mais juste ce qu'il faut pour que le défi soit partageable ; le cirque n'est - il pas en soi le lieu du risque et de la mort potentielle. Le jardin des sens à Néxon où la représentation se déroule, est un bel endroit pour risquer la chute. Tomber dans les odeurs de thym et de sauge mélangées.... Alors ils montent, descendent, apprivoisent l'échelle et son danger, chaque barreau est une conquête. Ils s'apprivoisent aussi l'un l'aut