Chroniques culture - Odile Cougoule

Et si Oscyl était un ballet romantique ou un ballet de princesses comme disent les enfants ? Il (ou elle) est là au centre du plateau à se balancer d’un coté à l’autre comme les jeunes filles se dandinent d’un pied sur l’autre attentives au moindre frémissement annonciateur de la venue de l’Autre … celui qui, celui que … Belles endormies depuis 100 ans, elles savent que la rencontre est décisive. Sentir le plaisir de l’amour naissant a de quoi vous faire chavirer. L’ Oscyl n’échappe pas à la règle ! Jeunes filles encore fragiles ou objets inanimés seul le contact de l’Autre -   baiser pour les unes, corporéité dansante pour les autres- peut donner sens à la vie.  Seul en scène, le prince -ou princesse car quel est finalement le sexe de l’ Oscyl - est là , élu certes mais comme toujours jamais seul car le corps de ballet n’est pas loin…   À jardin 6 Oscyls bien rangés, avec chacun leur spécificité, attendent leur entrée. Tout est là pour nous raconter l’histoire d’une Aurore aya

Magnétic de  Jérôme Thomas Avec Magnetic l’esprit vagabonde et les idées s’envolent. Construit en tableaux, ce nouvel opus sur l’art de détourner la jongle embarque le spectateur dans une balade visuelle que certains vivront comme féériques et d’autres comme une parenthèse enchantée. Pendant 1h, délaissant les balles qui tombent, Jérôme Thomas creuse les données de la jongle que ce soit la matérialité de la gravitation, la relation à l’objet -sa résistance et sa force évocatrice- , l’équilibre des gestes des artistes et leur précision. Les séquences se succèdent et désorientent le regard. Lianes, cercles, carrés, formes géométriques variées, les balles mènent le bal. La discipline « jonglage » semble pour Jérôme Thomas un art de vivre fait de rêves et d’audace. Magnétic de Jérôme Thomas 4 femmes sur le plateau. Lumière – Noir. Çà s’allume - Çà s’éteint…   Comme on fait disparaitre un objet aux yeux des enfants « par magie » Jérôme Thomas joue avec nous. Ce principe a