DANSE - PLATEAU HIP HOP - La maison des métallos - 10 au 15 avril 2018
Du 10 au 15 avril çà a dansé aux
Métallos… et plutôt bien !
Les trois propositions Parallèles d’Abderazak Houmi, Reflets de François Lamargot et Focus d’Olé Khamchanla puisant dans la veine Hip Hop ont déclenché à coup
sûr des envies chez les spectateurs. Il est vrai qu’entre la performance
physique de Julia Flot et Sophie Lozzi, interprètes de la compagnie X-Press, la
fantaisie de François Lamargot et l’immersion conceptuelle proposée par Émeline
Nguyen, Rafael Smajda et Olé Kamchanla, les imaginaires ont été habilement
sollicités…et les corps tentés.
Sur le plateau, deux dos nus éclairés faiblement s’animent en douceur comme s’ils bruissaient ; ils
définissent deux points mais surtout la possibilité d’une ligne, qui passerait par
ces deux points. Tout le jeu chorégraphique va résider dans cette perspective :
l’avènement d’une ligne et tout ce qu’elle offre comme images, figures et symboles.
Pendant une heure la géométrie est à l’œuvre et les lignes apparaissent, se
déplacent, s’éloigne, se rapprochent ou se mélangent, elles deviennent des parallèles
infaillibles ou disparaissent… Incarnées ou créées par les danseuses on les
voit, elles fascinent. La danse est rapide et acérée ; elle joue des corps, des
lumières et des noirs, des vêtements comme pour nous perdre dans les dédales d’une
équation à résoudre.
Les danseuses, presque jumelles, ont la puissance des guerrières. Elles nous troublent par l’exactitude de leur technique, leur rapidité et l’apparente facilité avec laquelle elles habitent le plateau. La musique est volontairement « speed », les mouvements majoritairement exécutés en impact, les styles hip hop et jazz se mélangent dans le rapport à l’espace. Comme dans une « Battle » elles ne lâchent jamais et sans cesse renouvellent leur énergie à travers de belles qualités de présence.
Les danseuses, presque jumelles, ont la puissance des guerrières. Elles nous troublent par l’exactitude de leur technique, leur rapidité et l’apparente facilité avec laquelle elles habitent le plateau. La musique est volontairement « speed », les mouvements majoritairement exécutés en impact, les styles hip hop et jazz se mélangent dans le rapport à l’espace. Comme dans une « Battle » elles ne lâchent jamais et sans cesse renouvellent leur énergie à travers de belles qualités de présence.
La danse d’Abderazak Houmi est
graphique et mathématique ; il l’a montré dans ses chorégraphies
précédentes 3 au Cube et Face à face, Parallèles confirme sa
démarche avec brio.
Avec François Lamargot, on joue ... et le jeu est un jeu de cache-cache avec... lui-même ! REFLETS, l’homme et son reflet… L’homme face à son miroir…Miroir que dis - tu de moi, … F. Lamargot s’emmêle les images à foison. À la façon de « La rose pourpre du Caire » il sort de l’écran, ou bien il y entre, se démultiplie et vit plusieurs vies, rajeunit ou vieillit à l’envie. C’est drôle et bien fait. Images réelles et filmées s’associent merveilleusement bien et souvent on se dit quel timing ! Vif d’esprit, vif sur le plateau il s’inquiète de cette image de lui, dont il perd le contrôle ou s'en étonne… Homme du direct, il nous amuse avec ses facéties ….
à suivre
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