
Des
hommes, des femmes marchent, déambulent, se déplacent simplement sur
le plateau... ils se croisent, se frôlent, s'arrêtent et surtout
regardent au loin ... Regards appuyés sur du vide, ils semblent
interroger ce lointain que l'on sent désiré autant qu' inaccessible. Ni
danse ni théâtre mais des présences qui en quelques figures dessinent un
destin. Le piano
live et le chant en langue arabe impriment le
spectacle des sonorités de "l'ailleurs" et définissent l'identité des
uns et des autres, public - acteurs. Le temps s'écoulent et comme en
Orient on le laisse passer. Le rien s'installe apportant le calme de
l'acceptation.

On retrouve dans la proposition de Radhouane el Meddeb des références comme la lenteur chère à Claude Regy et la scénographies sol tacheté et camaïeux de gris - blanc - noir. On regrette l'emprunt trop évident des rondes d'hommes que Christian Rizzo a si bien traité...et la prédominance de la musique et du chant sur la danse ...
Mais les regards sont là ... face à la mer !
Conception, dramaturgie, chorégraphie
Radhouane El Meddeb
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